L’axe principal d’agglomération projeté par la commune d’Yverdon-les-Bains a pour objectif de construire une nouvelle route collectrice destinée à améliorer la fluidité du trafic d’agglomération et l’accessibilité au centre-ville. Actuellement, le tronçon Sud de cette nouvelle route est en phase de réalisation jusqu’au Canal Oriental.

Le projet développé dans la présente étude consiste donc à relier, par un axe parallèle à l’autoroute, le giratoire existant sur le route cantonale RC254 au Canal Oriental.

Le tracé privilégié sur la majorité du tronçon est implanté sous le viaduc de l’autoroute N5, de manière à utiliser un domaine public aujourd’hui disponible et quasiment inutilisé. Différentes concertations avec l’OFROU, l’Office Fédéral des Routes chargé de la gestion et de l’entretien de l’autoroute et représentant de la Confédération, propriétaire du terrain, ont été engagées pour définir les bases et contraintes relatives à la construction de cette nouvelle route dans cet espace particulier.

Le projet étudié est scindé en deux tronçons, à savoir

• Le secteur Ouest, délimité au Nord par le giratoire construit sur la RC 254 et au Sud par la route de Treycovagnes.
• Le secteur Centre attenant au secteur Ouest se poursuivant jusqu’au Canal Oriental.

Différents giratoires, carrefours et raccordements routiers sont également intégrés à ce nouvel axe d’agglomération pour desservir plusieurs quartiers existants ou projetés et assurer la liaison de certains chemins agricoles et d’’entretien de berges.

Un itinéraire de mobilité douce destiné aux piétons et deux-roues doit également permettre une liaison sécurisée pour cette catégorie d’usagers entre le quartier de Chamard et l’avenue Kiener. Le projet prévoit donc un itinéraire de mobilité douce sur un tracé dont la surface a déjà été réservée pour ce type d’aménagement sur la commune d’Yverdon, dans le prolongement de la rue du Couchant. Le tracé sur la commune de Montagny est aménagé quant à lui en parallèle à la route existante.

Particularités de l'ouvrage

• Prise en compte des risques d'inondation le long du tracé routier dûes à la présence de nombreux canaux raccordés au lac de Neuchâtel ou à la Thielle;
• Terrains compressibles et de faible portance de la plaine d'Yverdon;
• Prise en compte des piliers et fondations et du gabarit disponible jusque sous les poutres principales du pont de l'autoroute N5 .